Le débat sur les armes à feu au Canada se dégrade en mensonges et en manipulations

7 janvier 2019

Le débat sur les armes à feu au Canada se dégrade en mensonges et en manipulations

La guerre contre les propriétaires d'armes à feu s'est intensifiée au cours de l'année écoulée, la tragique fusillade de Danforth ayant déclenché un débat national, truffé de mensonges, de manipulation de données et d'augmentation de la violence. 

Rembobinez jusqu'à ce jour horrible à Toronto. Une belle et chaude soirée du 22 juillet à Greektown. Les gens profitent du temps et des patios le long de cette rue historique et animée. Des coups de feu retentissent, semant la panique et la terreur chez des personnes innocentes. À la fin de la violence, deux personnes gisaient mortes tandis que 13 autres étaient blessées. Le tireur s'est donné la mort avec un pistolet après une fusillade avec la police. Une ville désemparée - comment cela a-t-il pu arriver ? Comment cela est-il possible au Canada ?

Months later, we see how this fateful day was twisted into a call for more gun control. It's absurd to any rationally thinking person that an unlicensed criminal with direct gang ties using an illegally acquired firearm somehow indicates there is a problem with legal gun owners. Nevertheless, this event has sparked Canada's biggest gun debate. Prime Minister Trudeau, in his infinite wisdom <eye roll> issued a mandate letter to newly appointed Minister of Border Security and Organized Crime Bill Blair, to conduct a full examination on a national handgun ban. A measure that would essentially end sport shooting, IPSC, IDPA, 3-gun, cowboy action shooting and the list goes on … all the way up to our National Olympic Shooting team, removing Canada from the world stage and ending our journey to the podium.

Tout ça à cause des actions illégales d'un criminel sans licence.

Ça semble fou, n'est-ce pas ?

Toronto est en proie à la violence des gangs - c'est un fait incontesté par les forces de l'ordre et les représentants du gouvernement à tous les niveaux. Pourtant, voilà que des dirigeants incompétents réclament la même chose : l'interdiction des armes de poing pour les propriétaires légaux d'armes à feu. Vous avez bien lu. Davantage de réglementations, voire une confiscation pour les personnes qui ne commettent PAS de violence.

Les agents de police de Toronto sont à bout de nerfs. Ils manquent de personnel, travaillent au maximum et ont perdu confiance en leur leadership défaillant. En février, la TPA (Toronto Police Association) a tenu un " vote de non-confiance " sur le leadership du chef Mark Saunders. Un peu moins de la moitié des membres ont voté, mais 86 % de ceux qui ont voté ont clairement indiqué qu'ils avaient perdu confiance dans le chef de la police de la ville. Le moral des policiers de Toronto n'a jamais été aussi bas. Des membres de longue date se sont exprimés publiquement contre leur chef, le taux lamentable de maintien en poste des agents, le terrible taux d'embauche et la tâche décourageante d'essayer d'enrayer la violence sans les outils nécessaires ou le personnel requis.

Pendant ce temps, le maire Tory, les membres du conseil municipal de Toronto et le chef Mark Saunders applaudissent à tout rompre le débat sur les armes à feu qui fait rage dans ce pays et qui est alimenté par de mauvaises données et des mensonges purs et simples. Ce débat est alimenté par des données erronées et des mensonges flagrants. Il est en train de devenir une épidémie et personne au sommet n'est prêt à faire le travail difficile.

Tout ce débat a été fondé sur de fausses informations, du chef du SPT, Mark Saunders, qui prétend que les propriétaires d'armes à feu légales alimentent en quelque sorte le marché illicite, au maire John Tory qui fait volte-face sur l'efficacité d'une interdiction des armes de poing - sa parole dépend toujours du climat électoral actuel. Bill Blair semble ne faire que trébucher sur les mouvements à ce stade. Il s'est vu confier une tâche redoutable : forcer les Canadiens à croire que les tireurs sportifs sont responsables de la criminalité.

Matt Gurney, de Global, détruit complètement leurs fausses données, leurs chiffres truqués et leurs mensonges purs et simples dans cet article, qui fait suite à une précédente destruction par le même journaliste : Un débat équitable sur le contrôle des armes à feu nécessite des faits précis sur les armes à feu.

C'est ridicule.

Le coût de tout ce théâtre est cependant réel, il s'agit de vies humaines.

La violence continuera tant que l'accent sera mis sur les tireurs sportifs et les chasseurs de canards, et non sur les criminels. Les groupes de pression anti-armes sont ravis de coopérer à cette farce, car leur mandat n'a jamais été d'aider à mettre fin ou à limiter la violence - il est strictement de débarrasser les Canadiens de leurs armes à feu légalement acquises.

PolySeSouvient, un groupe québécois fortement financé pour le contrôle des armes à feu, a commandé son propre sondage en ligne pour tenter de justifier l'énorme dépense et l'inefficacité du retour du registre dans la belle province.

LaCBC rapporte que 78 % des Québécois sont favorables au retour du registre des armes d'épaule, du moins dans leur province.

Jetons un coup d'œil à ces chiffres ...

1008 résidents du Québec ont été interrogés. 

Le Québec compte 8 400 000 habitants. 

C'est 0,012 % des résidents du Québec qui ont eu leur mot à dire. 

78% de ce chiffre correspond à 786 personnes 

moins de 800 personnes interrogées soutiennent cette mesure. 

*Vous noterez dans les petits caractères de leur sondage qu'ils ne peuvent garantir une marge d'erreur. L'absence d'un taux d'erreur statistique signifie que le sondage n'est pas vrai d'un sondage aléatoire, donc il n'est pas représentatif du Québec, donc sans signification. C'est de la pseudo-science.

Pourquoi les politiciens, les représentants des forces de l'ordre et les groupes de pression anti-armes se contentent-ils de poursuivre les tireurs sportifs et les chasseurs de canards alors que les membres de gangs tirent dans les rues de nos villes ?

Parce que les votes, voilà pourquoi. C'est du théâtre politique, conçu pour effrayer les Canadiens qui ont désespérément besoin d'une solution. C'est un mauvais leadership qui contribue à la poursuite de la violence.

Les Canadiens devraient être consternés.

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