Le droit aux armes à feu est une question de femmes

16 septembre 2018

Le droit aux armes à feu est une question de femmes

Dans un article d'opinion publié récemment dans le Toronto Star et intitulé Gun Control is a Women's Issue, Heather McGregor, directrice générale du YWCA, utilise le genre pour laisser entendre que les Canadiennes pourraient rencontrer leur péril aux mains des tireurs sportifs.

Ce n'est une surprise pour personne, avec la récente série de mensonges qui ont été exposés, le côté anti-armes de ce débat est particulièrement désespéré pour contrôler le récit. Lorsque vous êtes à court de soutien et de sympathie du public, vous êtes prêt à tout pour rester dans la conversation. La vérité est que le genre joue un rôle dans ce sport. Un grand rôle. Les femmes sont le secteur qui connaît la croissance la plus rapide dans le domaine du tir sportif - un fait qui a été bien établi.

Peut-être que le droit aux armes à feu est une question qui concerne les femmes. Voyons cela plus en détail...

Dans tout le pays, les femmes assument de plus en plus de rôles de direction dans l'industrie des armes à feu, que ce soit dans la défense des intérêts, les champs de tir et les clubs, les détaillants, les pourvoiries et les guides, la chasse ou une myriade d'autres branches de la communauté. Nous voyons des femmes élues à la direction de clubs de tir et de champs de tir d'un océan à l'autre. Des femmes représentent le Canada sur la scène olympique internationale. Il n'y a qu'un seul lobbyiste interne enregistré pour les droits des armes à feu au Canada et, vous l'aurez deviné, c'est une femme.

Le CCFR parraine une jeune fille originaire de Cornouailles, Mary Patrick. Mary est une étudiante en ingénierie et une super star de l'équipe nationale canadienne. Michelle Rempel, membre du Parlement de la région de Calgary, a obtenu son permis de port d'armes à feu à autorisation restreinte et a acheté ses premières armes de poing cette année, et elle a été un ardent défenseur des propriétaires d'armes à feu. Amanda Lynn Mayhew est une icône de l'industrie canadienne de la chasse, avec sa propre émission de télévision nationale, "Just Hunt". Elle organise également une série de journées de tir et d'ateliers de chasse pour les femmes afin d'initier davantage de femmes à ce sport. Kelly Wheaton du CCFR est à la tête de notre propre programme pour les femmes qui a vu des centaines de nouvelles tireuses rejoindre nos rangs en tant que propriétaires d'armes. Kelly dirige également le projet Mapleseed, un programme de tir de proximité visant à améliorer la compétence et la précision des armes à feu. Lynda Keijko est une athlète olympique canadienne qui siège en tant que vice-présidente du Comité consultatif canadien sur les armes à feu du gouvernement fédéral. Tracey Wilson est la vice-présidente des relations publiques du CCFR et la seule lobbyiste interne enregistrée pour les armes à feu au Canada.

La liste est longue.

 

Entre 2001 et 2010, le nombre de femmes pratiquant le tir sur cible a augmenté de 43 % et celui de la chasse de 37 %. Ces chiffres continuent d'augmenter car de plus en plus de femmes sont initiées à ce sport et à ses différents genres. Un nombre croissant de femmes travaillent dans des domaines qui étaient généralement dominés par les hommes, tels que la police, les services frontaliers, les services correctionnels et la protection personnelle, et elles sont désormais tenues d'obtenir leur PAL et leur RPAL pour être prises en compte dans le processus d'embauche.

Ne minimisons pas la gravité de la violence domestique, mais en même temps, soyons au moins honnêtes avec les informations. Statistique Canada, les propres données du gouvernement, nous montrent que moins de 1 % de toutes les situations de violence domestique impliquent une arme à feu. Pourquoi la Coalition pour le contrôle des armes et la YWCA fabriquent-elles une fausse hystérie selon laquelle les femmes seraient en danger avec les armes à feu dans notre société ? Parce que c'est émotionnel et que cela fait peur aux Canadiens. C'est également faux, mais depuis quand les faits comptent-ils pour ces gens ? S'ils mettaient la moitié de leurs efforts à exiger un travail crédible sur la criminalité comme ils le font en harcelant les tireurs sur cible, ils auraient peut-être une chance d'avoir un impact. Le rapport du gouvernement sur la violence familiale montre que les hommes victimes de violence domestique sont en augmentation, plus susceptibles de subir des blessures et plus susceptibles d'être blessés ou menacés avec une arme telle qu'un couteau ou une arme à feu. Les armes à feu restent l'arme la moins utilisée dans les cas de violence domestique, tous types confondus.

Si ces groupes voulaient sérieusement aider les femmes à échapper à la violence, ils seraient honnêtes quant aux données. Les ressources considérables consacrées à l'adoption de mesures de contrôle des armes à feu pour les tireurs sportifs ne seraient-elles pas mieux affectées à des programmes et à des initiatives visant à aider les femmes à échapper à leur situation ou à leur fournir des ressources pour repartir à zéro avec leurs enfants ?

Sans parler du sujet très tabou de l'autodéfense... un sujet que les anti-armes ne sont tout simplement pas prêts à aborder.

Pour aller plus loin dans cette conversation, parlons d'autonomisation. Le tir sur cible est le seul sport où le sexe, l'âge, la capacité physique ou l'athlétisme ne jouent pas un rôle important dans le succès de l'athlète. Le tir sportif est en fait neutre. Beaucoup diraient que les femmes sont en fait naturellement de meilleures tireuses, au grand dam de leurs homologues masculins. Dans tout le pays, les femmes disent se sentir plus fortes et plus accomplies lorsqu'elles deviennent plus compétentes avec leurs armes à feu. Il ne fait aucun doute qu'il existe une véritable égalité sur le terrain de jeu que nous appelons "le champ de tir". Les femmes ne sont plus les tendres fleurs qu'elles étaient autrefois. Elles sont puissantes, dynamiques et accomplies dans l'industrie des armes à feu au Canada et notre sport est bien vivant.

McGregor a tort. Le contrôle des armes à feu n'est pas une question de genre et le simple fait de le sous-entendre est insultant pour les femmes de tout le pays. Les femmes jouent un rôle de plus en plus vital dans les sports de tir et l'industrie des armes à feu.

Nous attendons toujours qu'une de ces défenseuses du contrôle des armes à feu fasse ce que notre propre lobbyiste féminine a toujours fait depuis notre création, à savoir exiger du gouvernement qu'il prenne des mesures rapides et crédibles pour combattre la violence des criminels et des gangs.

Nous ne retiendrons pas notre souffle...

 

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