Les mensonges de l'agenda du contrôle des armes à feu exposés

10 septembre 2018

Les mensonges de l'agenda du contrôle des armes à feu exposés

Cela a commencé par une déclaration du chef des services de police de Toronto, Mark Saunders, et a provoqué le plus grand débat sur le contrôle des armes à feu jamais vu au Canada.

Le problème est... que tout cela n'était qu'un mensonge.

C'est un mensonge que le maire de Toronto, John Tory, s'est empressé de reprendre et de réitérer aux médias lors d'une conférence de presse après qu'une tragédie ait frappé la ville qu'il gouverne.

Ensuite, le National Post et le Toronto Sun ont publié l'article dans tout le pays afin de soutenir le programme libéral visant à renforcer le contrôle des armes à feu.

Cela fait suite au projet de loi libéral C-71 sur le contrôle des armes à feu, qui a conduit à la nomination de Bill Blair à un poste nouvellement créé : Ministre de la Sécurité des Frontières et du Crime Organisé. Son premier ordre du jour est de mener une étude sur l'interdiction nationale de la possession d'armes de poing, affectant le sport que plus d'un million de Canadiens pratiquent sans incident.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment un gouvernement en est-il arrivé à la conclusion que ce genre de mesure aurait le moindre impact sur les fusillades liées à la criminalité et aux gangs dans nos villes et villages ?

LE GROS MENSONGE... voilà comment. Dans une récente demande d'accès à l'information, l'ex-GRC devenu chercheur Dennis Young a découvert la vérité. Le chef Saunders a fait croire aux Torontois et aux Canadiens que plus de 50 % des armes à feu utilisées à des fins criminelles provenaient du pays, ce qui signifie que les propriétaires légaux d'armes à feu effectuaient des achats fictifs, étaient eux-mêmes victimes de vols ou participaient au commerce illégal des armes.

Quel horrible mensonge à perpétuer auprès de Canadiens et d'électeurs inquiets et effrayés. Bien sûr, le maire Tory, le ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale, le tout nouveau ministre Bill Blair, Wendy Cukier et toute la tribu anti-armes de Polysesouvient ont été heureux de relayer cette fausse information dans les médias et sur Internet.

Le National Post a depuis publié une rétractation, admettant que les informations sur lesquelles il s'appuyait étaient fausses.

Matt Gurney a écrit un article pour Global exposant les multiples erreurs auxquelles nous avons été exposés, y compris les statistiques truquées sur les fusillades, les crimes commis avec des armes à feu, les sources des armes à feu utilisées dans les crimes, et la liste continue. LISEZ-LES

En fin de compte, le vrai problème - non, la vraie tragédie - c'est qu'alors que tous les accapareurs d'armes à feu cherchaient des auditoires à qui débiter ces faussetés, les seuls qui demandaient encore des mesures crédibles et efficaces pour combattre la violence étaient, eh bien... les propriétaires d'armes à feu. Le CCPR n'a cessé de demander au gouvernement, à tous les niveaux, de mettre en œuvre des mesures pour faire une réelle différence dans la sécurité publique. Débloquez le financement dont nous entendons sans cesse parler de la part du gouvernement fédéral pour les unités de lutte contre la criminalité à travers le pays ! M. Goodale ne cesse de s'en féliciter, mais rien n'est encore sorti des coffres. Tenez compte de certaines des idées et des programmes novateurs présentés lors du Sommet sur la violence liée aux armes à feu et aux gangs à Ottawa - quel était l'intérêt de l'événement et de tous les coûts qui y étaient associés si rien n'était pris au sérieux ?

On ne peut s'empêcher de penser qu'à ce stade, la sécurité du public et tout ce débat se résument à une posture politique. Ils ont attendu si tard dans leur mandat pour faire quoi que ce soit, que le désespoir s'est installé. Si l'on ajoute à cela les mensonges qui ont été publiés et qui diffament les amateurs canadiens d'armes à feu, on obtient l'environnement parfait pour diviser et conquérir les électeurs sur une question très émotionnelle et mal comprise.

Mais cela a un coût, un coût réel, celui des vies humaines. La violence continuera tant que l'accent sera mis sur les tireurs sportifs et non sur les criminels.

Rejoignez le CCFR et le combat pour la vérité.

 

Défendez vos droits

Faites la différence en nous soutenant dans notre lutte pour nos droits de propriété.
flèche vers le bas