Le Sommet 2018 sur la violence liée aux armes à feu et aux gangs de rue se déroule dans les coulisses

9 mars 2018

Le Sommet 2018 sur la violence liée aux armes à feu et aux gangs de rue se déroule dans les coulisses

Le 7 mars 2018, le ministre de la Sécurité publique, l'honorable Ralph Goodale, a tenu un sommet à Ottawa pour aborder la crise croissante de la violence des gangs qui sévit dans notre pays. Le CCFR a reçu et honoré une invitation du ministre à y assister, envoyant la vice-présidente des relations publiques et lobbyiste interne enregistrée pour le CCFR, Tracey Wilson.

Avec la présence d'environ 300 experts de tous les secteurs du Canada susceptibles d'être touchés par ce sujet, nous avons vu des représentants des organismes d'application de la loi, de la GRC, de l'ENSALA, de l'ASFC, de Statistique Canada, des groupes de pression anti-armes, des activistes communautaires contre la violence, des groupes de victimes, des groupes autochtones, des programmes de sensibilisation, des professionnels de la médecine et de la psychiatrie, des législateurs de tous les niveaux de gouvernement et une variété d'autres intervenants. Bien que la représentation des propriétaires d'armes à feu respectueux de la loi ait été très faible, cela montre peut-être que nous ne sommes pas le problème.

 

L'accent semble être mis sur la criminalité réelle. La violence des gangs est en hausse dans tout le pays et la plupart des intervenants se sont contentés de se concentrer sur le problème réel et de chercher des moyens d'arrêter l'activité des gangs à la racine ou de réintégrer les personnes qui en font déjà partie mais qui essaient de s'en sortir. En toute honnêteté, c'est exactement la conversation complexe que nous devons avoir.

L'exception à cette règle a été le maire de Toronto, John Tory, bien sûr. Il a lancé une statistique selon laquelle il y a eu une augmentation incroyable du nombre d'armes à feu d'origine nationale utilisées dans des crimes. Il a déclaré que 50 % des armes à feu utilisées dans des crimes proviennent du Canada, ce qui implique que les propriétaires d'armes à feu vendent leurs armes obtenues légalement à des membres de gangs et à des criminels. Il n'y a aucune donnée pour étayer cette affirmation et les achats de paille sont rares. Toute personne agissant de la sorte devrait être punie dans toute la mesure de la loi. Le maire Tory est notoirement hostile aux armes à feu et a effectivement fermé tous les champs de tir dans le centre urbain de sa ville, mais les taux de criminalité continuent de grimper en flèche malgré cette mesure inefficace. Il a également fait allusion à l'idée que les propriétaires d'armes à feu respectueux de la loi vendent des armes aux gangs de l'autre côté de la frontière et que nous devons limiter le nombre d'armes qu'une personne peut acheter dans une période donnée.

Le Dr Vincent Paris Crown, avocat-conseil du ministère du Procureur général de l'Ontario, a également déclaré à l'auditoire que les expositions d'armes à feu sont un moyen de trafic d'armes illicites. Le gouvernement libéral présentera un projet de loi visant à obliger les détaillants à vérifier les PPA, à ne pas se contenter de les regarder, à les appeler et à s'assurer qu'ils n'ont pas été suspendus ou révoqués. Certains le font déjà et, en théorie, c'est une bonne pratique. Ce qui nous préoccupe, c'est ce qui arrive aux personnes qui se rendent à une exposition d'armes le dimanche après-midi. Certains disent qu'il faut s'attendre à ce que ces expositions finissent par fermer ou du moins à ce qu'elles se réduisent sans la possibilité d'acheter, de vendre et d'échanger.

Ce qui était vraiment intéressant, c'était un article complet présenté par Rob O'Reilly, directeur des services de réglementation des armes à feu de la GRC, sur les défis auxquels ils sont confrontés avec les marchés du dark net et du deep net et les ventes sur Internet. Alors que des milliers de Canadiens achètent, vendent et échangent légalement des armes à feu en ligne sans incident, le commerce illégal d'armes à feu, la contrebande et l'expédition internationale prennent de l'ampleur dans le monde souterrain. Il est extrêmement difficile de lutter contre cette technologie et je pense que nous devrions garder un œil sur la législation future concernant les ventes privées d'armes à feu sur Internet, non pas au cours de ce mandat mais peut-être au cours du prochain.

Les places étaient réparties en fonction du numéro de table, ce qui a permis de rencontrer des personnes qui ne partageaient pas nécessairement les mêmes idées. À la table de Tracey se trouvaient également un représentant d'un groupe de soutien aux parents d'enfants assassinés, deux femmes qui travaillent avec des jeunes à risque à Toronto et en Saskatchewan, deux députés, un sous-commissaire de la GRC et un porte-parole d'un groupe de défense des droits des femmes. Cette diversité a rendu la session productive lorsque les tables ont été transformées en groupes de travail pour présenter au ministre des idées sur tous les aspects de la lutte contre la violence des gangs. Tracey a présenté les suggestions collectives de son groupe au ministre Goodale.

  

Le ministre de la Sécurité publique a annoncé le 17 novembre 2017 que le gouvernement fédéral a alloué un montant énorme de 327,6 millions de dollars au cours des cinq prochaines années, suivi de 100 millions de dollars par an par la suite, pour aider à soutenir une variété d'initiatives visant à réduire la violence des gangs au Canada. Pour en savoir plus sur cette annonce, cliquez ici.

Le sommet avait presque l'air d'une campagne de lobbying massive menée par les parties intéressées qui se disputaient une partie de ce financement. Plusieurs groupes, dont STR8 UP, un projet communautaire de ressources antigang de la province du ministre, ont demandé au ministre un financement durable. Des organismes d'application de la loi de tous les niveaux ont présenté à l'auditoire des examens approfondis de ce qu'ils ont fait, de ce qu'ils peuvent faire et des défis à relever dans la lutte contre la criminalité.

Nous voulons tous un Canada plus sûr. J'appuie les initiatives du gouvernement visant à réduire la violence des gangs dans tout le pays. C'est exactement le type de conversation qui aura un effet positif sur la sécurité publique. La rhétorique anti-armes était faible hier... l'accent était mis sur la criminalité, comme il se doit. J'ai apprécié l'occasion de participer à cette conversation complexe et je vais écrire au ministre pour le remercier. Le vrai débat se poursuit dans les médias, où l'on revient toujours aux "armes à feu". C'est exactement là que le CCFR intervient avec ses projets de défense des droits novateurs et ses campagnes de sensibilisation du public uniques. Nous continuerons à faire pression sur la Sécurité publique, le ministre et tous les législateurs pour qu'ils encouragent ce genre de travail sur la criminalité réelle et qu'ils mettent en place des politiques qui n'affectent pas arbitrairement les Canadiens les plus contrôlés et les plus sûrs, les propriétaires d'armes à feu respectueux des lois, sans pour autant affecter l'activité criminelle.

Rejoignez le CCFR aujourd'hui pour voir plus de travail positif réalisé pour les propriétaires d'armes à feu à Ottawa, dans les médias et auprès du grand public.

Le CCFR reste le groupe de défense des propriétaires d'armes à feu canadiens le plus efficace et le plus actif. 

~Submis par T. Wilson

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