La sécurité publique repousse le marquage de l'ONU sur les armes à feu.

19 mai 2017

La sécurité publique repousse le marquage de l'ONU sur les armes à feu.

Le système de marquage proposé par l'ONU a amené la communauté des armes à feu à se demander quel effet ce programme aurait sur la sécurité publique. Le prix suggéré pouvant aller jusqu'à 200 $ par arme à feu, alors que les armes à feu au Canada sont déjà entièrement traçables grâce à leur numéro de série unique, a amené la communauté à se demander ce qui motivait ce programme. Les forces de l'ordre affirment que les marquages amélioreraient leur capacité et réduiraient le temps consacré à la recherche des armes à feu récupérées sur les scènes de crime. La Sécurité publique n'a pas été en mesure d'en fournir la preuve.

Dans une demande d'AIPRP soumise par le CCFR, nous avons appris qu'aucune recherche ou réflexion n'a été faite sur les coûts logistiques ou administratifs de la mise en œuvre du programme. Les libéraux n'ont pas pu fournir de réponse à la question " combien cela va-t-il coûter aux contribuables " ?

Dans un article publié dans le bulletin d'information du gouvernement, la Gazette du Canada, il est fait mention d'une étude gouvernementale selon laquelle le coût serait d'environ 21 $. Pourtant, une demande d'AIPRP du CCFR à la Sécurité publique a indiqué qu'ils n'étaient pas en mesure de produire l'étude. De nombreuses questions sont restées sans réponse au sujet de ce programme, de son coût et de son efficacité, étant donné que les armes à feu sont déjà identifiables de façon unique.

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Les députés, y compris le Caucus conservateur de la pêche et de la chasse, ont défendu la cause de la lutte contre ce programme, car il rappelle un " registre clandestin ". Ils préviennent que même si le report du programme au 1er décembre 2018 est un soulagement, ce n'est pas le moment de reculer sur une législation inutile et furtive.

La lobbyiste interne du CCFR, Tracey Wilson, a rencontré à la fois la Sécurité publique et les membres du Parlement. Elle était heureuse d'annoncer la nouvelle aux membres après une réunion à midi avec la Sécurité publique. "Cette question a été travaillée à tous les niveaux, de la base à la défense professionnelle, et nous considérons que c'est une victoire pour l'ensemble de la communauté", a déclaré Mme Wilson.

Le CCFR s'efforcera de continuer à travailler pour les propriétaires d'armes à feu canadiens et à relayer les informations de manière opportune et précise.

Communiqué de presse prévu pour le 19 mai 2017

Communiqué de presse - Sécurité publique

 

 

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