Le conseil municipal de Toronto a voté une motion visant à interdire la vente d'armes de poing et de "munitions pour armes de poing" dans les limites de la ville de Toronto, à 41 contre 4. Ce spectacle ridicule s'est déroulé sur les médias sociaux, alors que les conseillers et le maire s'agitent publiquement, incapables de faire face à la violence croissante des gangs et à l'indignation du public après qu'un homme de 29 ans se soit livré à une fusillade, tuant deux personnes et en blessant plus d'une douzaine.
Comme on le soupçonnait, le tireur était une personne sans permis en possession d'une arme de poing illégale, passée clandestinement de la frontière américaine. Un porte-parole de la famille du tireur a déclaré aux médias que le défunt souffrait d'une grave maladie mentale. Le frère de l'homme était fortement impliqué dans des activités de gang - un problème familier dans la région du Grand Toronto.
À ce jour, le maire John Tory et sa bande de conseillers municipaux n'ont pas réussi à enrayer l'escalade de la violence des gangs dans leurs rues et se sont contentés de cibler les tireurs sportifs et les chasseurs de canards comme méthode de lutte contre la criminalité. Cette semaine a été une semaine de gloire pour les accapareurs d'armes à feu, qui ne cessent de diffuser des informations erronées sur les sources des "armes du crime" au Canada. Fidèle à cette tradition, la nouvelle motion du conseil municipal de Toronto demande au gouvernement fédéral de l'aider à interdire la vente d'armes à feu aux tireurs sur cible légaux et à la province de faire de même avec la vente de munitions pour lesdites armes de poing. Pendant ce temps, rien n'a été fait, ni même suggéré, pour combattre la violence et la guerre des gangs. Les plus de 100 000 propriétaires d'armes respectueux de la loi qui votent dans le centre urbain les regardent se congratuler. Les calomnies et le harcèlement continus dont sont victimes les propriétaires d'armes à feu de la part de ce conseil ne font qu'être relayés par les autorités fédérales.
Il est essentiel d'avoir une conversation honnête et factuelle sur ce qui s'est passé à Toronto afin d'éviter que ce genre de choses ne se reproduise. Dans le climat actuel d'opportunisme politique où la popularité passagère l'emporte sur les principes, c'est précisément la raison pour laquelle il est peu probable que cela se produise.
Dans la hâte de faire plaisir, les innocents sont toujours piétinés.