Les groupes de pression anti-armes poussent à l'interdiction des armes de poing

27 janvier 2022

Les groupes de pression anti-armes poussent à l'interdiction des armes de poing

Déclaration du CCFR sur la journée de lobbying sur le contrôle des armes à feu

Alors que le nombre de fusillades augmente dans tout le pays et que les voix des forces de l'ordre s'unissent pour s'opposer aux interdictions d'armes à feu contre les propriétaires d'armes autorisées et leurs armes légales, un petit groupe d'organisations anti-armes fait pression sur les députés de tous les partis pour qu'ils fassent le contraire de ce que les experts suggèrent.

PolySeSouvient, Danforth Families for Safe Communities, des représentants de la mosquée de Québec et d'autres, dirigés par la présidente de la Coalition pour le contrôle des armes, Wendy Cukier, ont envoyé une invitation massive à tous les députés et aux médias pour qu'ils assistent à un "webinaire" zoom. Le sujet était " Cinq ans plus tard : qu'est-ce qui a changé ? " et demandait quels changements législatifs avaient été apportés depuis la fusillade de la mosquée, en particulier la demande d'une interdiction nationale des armes de poing contre les propriétaires légaux d'armes à feu. La réunion en ligne s'est tenue le mercredi 26 janvier 2022 à 19 heures HNE.

Récemment, nous avons vu certains des "meilleurs flics" du Canada se joindre au chœur des voix des experts de tout le pays pour s'opposer aux interdictions coûteuses et inefficaces des armes à feu.

Le surintendant d'état-major Sean McKenna de la police régionale de Peel a récemment tweeté : "Une autre arme à feu illégale saisie par la police de Peel. Cela devient un événement beaucoup trop fréquent dans notre communauté. Une interdiction municipale, provinciale ou fédérale des armes à feu n'empêchera pas les criminels de les porter. Il faut s'attaquer aux causes profondes du problème.

L'officier Ron Chhinzer, TPS, a tweeté la veille : "Depuis que je fais partie de l'Integrated Gun & Gang Task Force, je ne me souviens pas avoir saisi une arme à feu légale dans le cadre des enquêtes auxquelles j'ai participé. La population respectueuse de la loi ne devrait jamais souffrir ou payer à cause des illégaux/criminels".

Steve Ryan, ancien DS de la police de Toronto, spécialiste/analyste de la criminalité au CP24, ancien enquêteur sur les homicides et les crimes sexuels, a déclaré : "J'ai enquêté sur 150 homicides et je n'ai jamais saisi une seule arme à feu légale comme arme du crime. À mon avis, il est plus logique d'interdire les couteaux de cuisine et les ciseaux détenus légalement ! Je les ai saisis comme armes de crime. Interdire les armes à feu détenues légalement ne réduira pas la violence armée. Les causes profondes le feront.

Chris Lewis, ancien commissaire de la Police provinciale de l'Ontario et spécialiste de la criminalité à CTV, s'est opposé avec force au gaspillage des ressources pour interdire les armes à feu. "Il ne s'agit pas d'armes de poing détenues légalement, ni de fusils de chasse ou de carabines. Retirer plus d'armes à feu à des propriétaires légitimes et mettre en place une interdiction municipale des armes de poing sans effet ne fera ... rien ... pour réduire les crimes violents ", a répondu M. Lewis à un récent article du Toronto Sun qui accusait le gouvernement libéral de ne pas s'attaquer au crime.

Le Journal de Montréal a publié un rapport le 25 janvier 2022 indiquant qu'il y a plus de 2000 armes à feu illégales dans la seule ville de Montréal, citant que les syndicats du crime irlandais et arabes utilisent les réserves le long de la frontière pour les faire entrer en contrebande et les détourner vers les gangs. Montréal a connu une augmentation choquante de la violence ces derniers temps.

Le ministre de la Justice de la Nouvelle-Écosse, Brad Johns, réagissait à l'augmentation du nombre de fusillades à Halifax dans un article de la CBC du 25 janvier. Il a déclaré que "les crimes commis avec des armes à feu sont souvent dus au fait que les gens possèdent des armes à feu illégales".

Les services de police de Toronto tweetent quotidiennement au sujet des fusillades dans la région du Grand Toronto et les centres urbains d'un océan à l'autre ont vu le nombre de fusillades violentes augmenter.

La Fédération nationale de police, l'organisation qui représente plus de 20 000 agents de première ligne de la GRC, s'oppose aussi fermement à l'interdiction des armes à feu contre les propriétaires légaux, et suggère plutôt des investissements dans la technologie frontalière pour détecter la contrebande et le travail dans les communautés pour les jeunes à risque.

Les Canadiens doivent se demander si, à un moment donné, nous allons recentrer nos efforts et nos ressources sur la réduction de la criminalité et de la violence réelles. Pourquoi tout cela ne mérite-t-il pas une réunion de lobbying de masse avec les parlementaires ? Pourquoi la Sécurité publique ne travaille-t-elle pas avec les forces de l'ordre et les experts en criminalité pour réduire la criminalité réelle ? La politique est-elle plus importante que les gens ?

Les politiciens canadiens feraient bien d'écouter les vrais experts, les forces de l'ordre et les groupes communautaires pour trouver des moyens de réduire la contrebande illicite et la violence réelle.

Cette vendetta contre les propriétaires légaux d'armes à feu a détourné des ressources précieuses et des efforts pour sauver des vies pendant des décennies. Assez.

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