Viennent-ils chercher vos armes ?

16 août 2018

Viennent-ils chercher vos armes ?

Les propriétaires d'armes à feu de tout le pays assistent avec consternation à la pratique habituelle et dégoûtante des politiciens à tous les niveaux de gouvernement, qui consiste à utiliser une tragédie et ses victimes à des fins politiques. Le maire de Toronto, John Tory, qui a déjà critiqué un conseiller municipal qui suggérait une interdiction des armes à feu, a maintenant commencé à chanter la même chanson. En 2014, Tory a déclaré que "demander l'interdiction (des armes de poing) n'est pas du leadership, c'est un geste vide". Il n'avait pas tort. Alors qu'est-ce qui a changé ? Le pouvoir des votes électoraux. La faim et l'avidité sont les moteurs de la lutte pour rester le plus haut fonctionnaire de la ville. Il a été rejoint cette semaine par Montréal - l'épicentre du contrôle des armes à feu. Pas de réelle surprise ici.

Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a fait son habituel "rien n'est exclu, nous envisageons tout et consultons les parties prenantes". Ce qu'il veut dire en réalité, c'est "nous laissons ce gâchis s'envenimer afin de pouvoir évaluer la réaction et l'atmosphère de cette affaire". Entre-temps, les services de police, les services frontaliers et les groupes communautaires à risque ont été laissés pour compte en ce qui concerne le financement... le financement qu'il a promis à maintes reprises (et pour lequel il s'est félicité), mais qu'il n'a jamais mis en œuvre.

Le suivi n'est pas le point fort de Ralph - au Sommet sur la violence des armes à feu et des gangs à Ottawa le printemps dernier, plus de 300 experts dans le domaine de la violence des gangs et du crime ont passé une journée entière à présenter au ministre une pléthore de programmes, d'idées et de demandes de financement. Rien de tout cela n'a été mis en œuvre. Il semble presque que ce gouvernement ait laissé trop tard dans le cycle électoral pour faire un travail crédible sur la criminalité et la violence et qu'il ait eu recours à la mise en œuvre de mesures comme le projet de loi C-71 sous le couvert de " renforcer les lois canadiennes sur les armes à feu ". Les critiques des deux côtés du débat n'ont pas hésité à dire que le C-71 rate complètement la cible lorsqu'il s'agit d'améliorer la sécurité publique.

Et c'est ainsi que le désespoir s'installe et, avec lui, les tactiques politiques séculaires que nous voyons chaque jour dans les médias grand public. Prenez quelque chose d'aussi absurde qu'une "interdiction" des armes à feu pour les tireurs sur cible légaux et lancez le tout dans le grand public, mélangé à une généreuse portion de bonne vieille propagande de peur. Qu'est-ce que vous obtenez ? Une vague de mères de famille et de comptables à la retraite s'agitant sur les médias sociaux et se laissant aller à la routine du "ciel qui tombe", gracieuseté des médias, qui sont trop heureux d'écrire des histoires sensationnelles et terrifiantes sur les armes de poing maléfiques cachées dans les boîtes à gants des méchants. C'est une recette parfaite pour tester la réaction du public à une éventuelle "interdiction des armes à feu" et cela leur donne tout le temps de l'intégrer dans un programme pour les prochaines élections fédérales. Une élection qui verra le gouvernement Trudeau payer pour son "règne de l'erreur", en échouant sur tous les dossiers du Cabinet. Il s'agit sans aucun doute du pire échec d'un gouvernement dans son premier mandat de ce siècle.

Le contrôle des armes à feu est-il leur planche de salut ? Vont-ils jouer sur les peurs des gens, les cultiver et manipuler les électeurs canadiens en leur faisant croire qu'ils ont besoin de ce gouvernement pour assurer leur sécurité ? C'est probable. Je crois que les gens ont un esprit critique. Les gens savent que ce n'est pas le gars du champ de tir avec ses copains ou l'équipe IPSC du mari et de la femme qui tirent dans les rues.

Comme tous les Canadiens, je reste assis ici à me demander pourquoi aucun politicien, aucun média et aucun groupe de pression anti-armes ne demande ce que nous demandons. Nous voulons tous un Canada plus sûr. Examinons de plus près les problèmes : les gangs, les questions sociétales, le commerce de la drogue, la santé mentale - tout cela. C'est ainsi que l'on commence à s'attaquer à la violence qui sévit dans notre pays... Le problème, c'est qu'il faudra plus d'un cycle électoral et que les représentants du gouvernement ont déjà commencé à encercler les électeurs, avec une grande soif de gagner la prochaine élection.

Je ne peux pas dire si oui ou non ils vont tenter une interdiction nationale des armes de poing pour le moment, et eux non plus. Ils sont en train de tester ces eaux. Imaginez, un gouvernement qui envisagerait même de venir chez moi et de prendre mes biens personnels (par la force) et qui mettrait tout cela sur le compte de la "sécurité des Canadiens". Cela n'aura aucun impact sur les criminels et je pense que tous les Canadiens le savent.

Plus nous continuerons à ignorer les vrais problèmes de notre communauté et à satisfaire l'envie de "faire quelque chose" en réglementant davantage les propriétaires d'armes à feu, plus la violence augmentera dans nos rues. Le coût est réel et il se traduit par des vies humaines.

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Le CCFR a mené la bataille à Ottawa, dans les médias et là où ça compte vraiment - auprès du grand public. Si vous tenez à votre capacité de posséder et d'utiliser des armes à feu, vous devez vous engager dans ce combat dès maintenant. Rejoignez le CCFR.

~Tracey Wilson 

Tracey est la vice-présidente des relations publiques et une lobbyiste enregistrée pour le CCFR. Elle est également une chasseuse et une tireuse sportive passionnée, une mère et une grand-mère. 

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