Guerre des cultures - La culture des armes à feu au Canada

3 septembre 2019

Guerre des cultures - La culture des armes à feu au Canada

De l'esprit brillant de Bryan Moir...

Guerre des cultures - La culture des armes

Les Canadiens vivent leur vie quotidienne sans savoir qu'un grand nombre de leurs collègues, amis et personnes qu'ils voient au centre commercial ou chez le médecin sont membres de la culture des armes à feu.

Les propriétaires d'armes à feu sont de toutes les couleurs, formes et tailles. Beaucoup sont des hommes, certains sont des femmes. Vous pourrez peut-être apercevoir un membre si vous reconnaissez l'un des "logos secrets" qui ornent les t-shirts, les casquettes de baseball ou les autocollants de pare-chocs.

Les propriétaires d'armes à feu s'adonnent à une grande variété d'activités qui contribuent à l'enrichissement et à la perpétuation de leur culture. Avec plus de deux millions de propriétaires d'armes à feu titulaires d'un permis (et un à deux millions d'amateurs d'armes à feu sans permis), la culture des armes à feu représente près de 10 % de la population canadienne.

Alors pourquoi notre culture dynamique n'est-elle pas vue ou mise en valeur dans les médias grand public (MSM) ? Nous voyons d'innombrables histoires sur les cultures ethniques et visibles sur la CBC en permanence. Comment se fait-il que nous voyons rarement des histoires sur une culture qui représente une part importante de la population ?

Je crois que les politiciens anti-armes et les médias ont déterminé que la possession d'armes à feu privées ne correspond pas à leur vision d'une société canadienne moderne. Nous avons été évalués et jugés insuffisants dans cette société politiquement correcte.

Si les propriétaires d'armes à feu étaient un groupe ethnique, nous serions le 6e groupe le plus important du pays, juste derrière les Irlandais (4,3 millions) et un peu devant les Allemands (3,1 millions), selon Statistique Canada.

Comme d'autres groupes ethniques, nous avons aussi nos festivals et notre système d'éducation - nous les appelons gun shows et cliniques.
Notre culture aime célébrer sa diversité à travers des festivals... err gun shows. Il y a une exposition d'armes à feu presque chaque week-end quelque part au Canada.

Notre culture a même son propre système d'éducation. Le PAL/RPAL, la sécurité du chasseur, le Black Badge sont dirigés par un groupe d'instructeurs dévoués et expérimentés.

Pour les inconditionnels, il existe des stages où d'anciens professeurs de lycée vous enseignent l'art de régler un M14 ou de construire un fusil à silex à partir de rien.

Il existe des stages pour les AR, les 700, les 870, les Glocks, les 1911, la construction de canons, le forgeage de pièces, la sécurité sur le champ de tir, et la liste est longue. Vous le nommez, il y a une clinique pour cela.

La culture des armes à feu enrichit le tissu social et économique canadien grâce à la précieuse contribution des chasseurs. Non seulement ils perpétuent et transmettent aux générations futures nos traditions de chasse, mais ils jouent également un rôle essentiel dans la conservation de la faune et sont responsables de la stimulation de milliards de dollars d'activités économiques majeures à travers le pays.

Un groupe de notre taille et de notre contribution culturelle mérite-t-il un peu plus d'attention que celle qui nous est accordée actuellement ? Bien sûr que oui !

Bien que nous puissions nous fondre dans la population, nous jouons un rôle important dans l'essence de ce que signifie être Canadien. Pour paraphraser Rodney Dangerfield, nous n'obtenons pas le respect et l'attention que nous méritons.

Exigez plus ! Soyez visible !

*Bryan Moir est un membre à vie du CCFR et un vétéran de la défense des droits des armes à feu au Canada.

 

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