Ottawa, 9 avril 2019

En réponse à une demande de renseignements ministériels de la part du député de Medicine Hat-Cardston-Warner, Glen Motz a reçu l'" analyse comparative entre les sexes " du projet de loi C-71 et de l'examen libéral de l'interdiction des armes de poing. Bien que le rapport contienne des statistiques sur la violence familiale, le suicide, etc., il ne tient pas compte des femmes qui possèdent également des armes à feu.

Selon le rapport, plus d'un quart de million de femmes au Canada possèdent des armes à feu ; 253 841 pour être exact. Ce nombre est en augmentation, car les femmes constituent le secteur du sport de tir qui connaît la croissance la plus rapide. Plus de 30 000 Canadiennes possèdent des armes à feu à autorisation restreinte, des armes de poing et des AR-15 pour la majorité.

Le suicide par arme à feu reste loin en troisième position des méthodes préférées, avec environ 14 %, mais les hommes représentent 96 % de tous les suicides par arme à feu.

Le gouvernement libéral a rencontré les parties prenantes lors de huit tables rondes tenues en personne dans tout le pays, invitant une variété d'associations, de groupes de femmes, de responsables de la santé publique, de groupes de victimes, de tireurs sportifs et d'autres " experts " divers, mais a omis de mentionner les parties prenantes liées aux femmes dans les sports de tir.

Comment se fait-il que lorsque les libéraux pensent aux femmes et aux armes à feu, ils ne pensent qu'aux victimes de violence et n'offrent aucune considération aux femmes dans notre sport, à tous les niveaux, et à la façon dont cette législation les affectera ? La possession d'une arme à feu ne devrait pas automatiquement être synonyme d'une certaine forme de violence. L'histoire du Canada est profondément liée aux armes à feu, à la chasse et au tir sportif.

Ce gouvernement a déclaré qu'il s'engageait à examiner chaque dossier sous l'angle de l'équilibre entre les sexes. Ils obtiennent un échec pour ce rapport.

Lire le rapport : GBAfirearms reg