L'"interdiction des armes de poing" du maire Tory rejetée par les municipalités

22 novembre 2018

L'"interdiction des armes de poing" du maire Tory rejetée par les municipalités

La tragique fusillade de Danforth cet été a été le point culminant du débat sur les armes à feu au Canada. Une violente fusillade de masse, commise par un criminel sans permis, avec une arme à feu qu'il a obtenue illégalement grâce aux liens avec le gang de son frère, est devenue, d'une certaine façon, le point central où des politiciens qui prônent la vertu, comme John Tory, demandent l'interdiction des propriétaires d'armes à feu respectueux de la loi.

Cela semble ridicule, n'est-ce pas ? Punir littéralement les personnes qui ne commettent PAS le crime tout en ignorant complètement les faits - ceux qui vous regardent droit dans les yeux. Nous avons un problème de gangs. Le maire Tory ne déçoit pas lorsqu'il monte sur sa tribune, sur le dos des victimes, pour faire valoir sa position erronée sur le contrôle des armes à feu.

Il n'a pas fallu longtemps au maire pour qu'on lui reproche ses propos alarmistes ou le fait qu'il diffuse constamment des données erronées - données qui ont été démenties par une série de demandes d'accès à l'information déposées par Dennis Young, un ancien gendarme devenu chercheur.

Le maire a besoin de renfort.

Il demande donc à toutes les municipalités de l'Ontario de soutenir sa demande farfelue d'interdire la possession d'armes de poing par les tireurs sportifs canadiens, une demande qu'il a portée jusqu'au gouvernement fédéral.

Le maire Tory a envoyé une demande à travers la province le 1er août 2018, à la recherche de quelqu'un - n'importe qui - pour soutenir son jeu. Certains, sans doute, se laisseront entraîner par le dramatique et franc-parleur Tory, mais beaucoup ont fait preuve d'esprit critique, reconnaissant qu'une interdiction des tireurs sportifs légaux n'aura aucun impact sur le problème croissant de violence des gangs dont sa ville est affligée. Un problème que John Tory n'a pas réussi à résoudre.

La ville de Hearst, en Ontario, a répondu à la demande du maire Tory par une résolution du conseil (photo ci-dessus), refusant au maire le soutien qu'il recherche pour punir les propriétaires légaux d'armes à feu. Au contraire, le conseil municipal de Hearst est totalement opposé à une telle interdiction, et reconnaît l'évidence - qu'elle n'aura aucun impact sur la criminalité et la violence de rue.

Ils ont transmis une copie de la résolution au bureau du CCPR, à la ministre de la Justice de l'Ontario, Caroline Mulroney, et au Premier ministre Justin Trudeau.

Nous félicitons la ville de Hearst d'avoir pris position contre le maire et soutenons sa position selon laquelle une interdiction n'aurait aucun effet sur la violence des gangs et la criminalité.

Tic-tac Maire Tory - la province entière vous regarde, attendant que vous fassiez quelque chose de crédible au sujet de la violence dans votre ville. Le prix à payer pour ignorer le vrai problème est réel, et il s'agit de vies humaines.

Si vous êtes membre du conseil d'une municipalité de l'Ontario, nous aimerions connaître l'opinion de votre ville sur cette question. Veuillez nous envoyer votre réponse à info@firearmrights.ca

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