En attendant, travaillons sur la criminalité - Groupes communautaires/de pression

6 février 2019

En attendant, travaillons sur la criminalité - Groupes communautaires/de pression

Cet article a été rédigé un peu tard, mais il s'agit probablement de l'un des projets les plus marquants et les plus importants réalisés par le CCFR à ce jour. Par un froid dimanche après-midi d'hiver, un groupe de coéquipiers improbables a écrit l'histoire.

Le vitriol et les jets de boue par des personnes ayant des points de vue opposés sur des questions litigieuses - des DEUX COTES de ce débat - ne favorisent pas exactement un environnement de respect mutuel et de collaboration. Mais entre les débats constants et épuisants sur les médias sociaux, nous avons tous commencé à remarquer des idées communes entre nous. Comment cela est-il possible ?

La réponse est simple : nous voulons tous un Canada plus sûr, nous voulons tous mettre fin à la violence et au crime. Alors qu'est-ce qui nous a divisés pendant tout ce temps ? Les politiciens et les médias complaisants. Les deux ont quelque chose à gagner en nous gardant dans nos coins, en nous alimentant de fausses statistiques et d'éditoriaux rejetant la faute sur l'un ou l'autre. Les politiciens n'ont besoin que d'une chose : les votes, et les médias survivent grâce à l'audimat.

Quel est le coût de ce fossé intentionnel et de plus en plus large qu'ils créent pour nous ? Eh bien, je l'ai dit plusieurs fois, le coût est réel, et il se traduit par des vies humaines.

Nous pouvons continuer à suivre le chemin tracé pour nous, ou nous pouvons nous lever et dire que nous en avons assez.

Nous en avons assez.

Nous sommes donc venus de toute la province pour nous réunir dans les salles sacrées de l'hôtel de ville de Toronto et nous nous sommes assis et avons parlé. Nous avons vraiment parlé. Nous avions un ordre du jour, pas un ordre du jour politique, mais un ordre du jour littéral. Nous avons commencé par des présentations et une brève mise en contexte sur qui nous sommes, qui nous représentons et ce que nous faisons ici. Il s'agissait d'une collection diversifiée de personnes venant d'horizons et de causes différents, mais nous voulions tous la même chose. Il n'y avait pas de politiciens, pas de médias, pas de forces de l'ordre. Ce qu'il y avait, c'était la communauté. Un petit groupe de personnes avec de grandes idées, d'énormes objectifs et un besoin brûlant de faire quelque chose contre la violence dans notre pays. Un terrain d'entente.

Il y avait 3 mamans, Evelyn, Kellie et Alison de Communities for Zero Violence, un groupe d'action de mères qui ont perdu leurs enfants à cause de la "violence armée", Louie March du Zero Gun Violence Movement et deux représentants du One by One Movement, une organisation de "formers" (pour reprendre leurs termes). D'anciens chefs de gangs et extrémistes, ceux-là mêmes qui semaient la violence et le chaos dans nos rues, aujourd'hui convertis, réformés et engagés à œuvrer pour empêcher les jeunes de s'engager dans cette voie sombre et terrible. Allison De Groot de l'AASC, l'organisation qui représente les détaillants, les importateurs et les fabricants d'armes à feu canadiens, Emily Brown et Frank Dainty (tous deux membres du CCFR) de l'Ontario Council of Shooters et Tracey Wilson du CCFR étaient présents en tant que représentants de la communauté des armes à feu. Il était important d'avoir un côté "pro-armes à feu" dans la conversation, car nous sommes souvent la cible d'attaques sociales et des médias grand public après une fusillade ou un épisode de violence.

Des alliés improbables - des mères pleurant leurs enfants victimes de la violence, d'anciens membres de gangs et les lobbies des armes à feu. Qui aurait cru que cette rencontre aurait lieu ? C'était un premier pas important, mais il reste encore beaucoup à faire. Nous ne nous contentons pas d'une simple séance de photos, nous avons une réelle opportunité d'apporter un changement tangible à la sécurité de nos communautés. Personne ne veut voir des gens se blesser.

Bien que les détails de la réunion et de ses discussions resteront internes (pour l'instant), par respect pour les participants et par besoin profond de voir le projet se poursuivre, nous voulions que les Canadiens sachent que c'est une chance pour nous tous de participer à ce genre de "réunion des esprits".

Nous reviendrons sur ce sujet, avec des mises à jour et les prochaines étapes, qui sont bien avancées au moment de la rédaction de cet article. Entre-temps, j'encourage les personnes présentes sur les médias sociaux à continuer à faire pression pour obtenir la vérité, à exiger des données et un traitement équitable, mais à comprendre l'étendue de nos antécédents et de nos positions sur les questions. Veuillez cliquer sur les titres des liens vers les différentes organisations et soutenir ceux qui sortent de leur zone de confort pour entrer dans un nouveau jour, un temps d'action.

Nous en avons assez.

Wilson

 

 

 

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