Statut de victime, engagé. - lobby des médecins

8 mars 2019

Statut de victime, engagé. - lobby des médecins

Par une chaude soirée d'été à Toronto, sur le Danforth, les gens profitent des plaisirs d'une soirée de juillet. Ils sirotaient des lattes dans des cafés, faisaient du shopping, rencontraient leurs amis et leur famille. Le genre de nuits d'été étouffantes que nous apprécions en Ontario, par opposition au froid glacial de l'hiver.

Vers 22 heures, l'atmosphère calme et feutrée a été interrompue par le bruit alarmant de coups de feu. Un chaos total s'ensuit, avec des citoyens terrifiés qui se précipitent pour se mettre à l'abri, sans que personne ne comprenne vraiment ce qui se passe. Le tireur a déambulé dans la rue animée, tirant au hasard sur des inconnus, semant le chaos de la pire façon imaginable. Quelque chose qui ne réside habituellement que dans les cauchemars des Canadiens.

Au terme de ces violences, plus d'une douzaine de personnes sont blessées, deux belles jeunes filles sont mortes, tout un pays est saisi par la terreur et le chagrin.

Au même moment, les médecins et le personnel de traumatologie de l'hôpital St. Michael et du centre des sciences de la santé Sunnybrook ont dû faire face à un véritable code rouge, les victimes étant précipitées dans les salles d'opération et d'urgence. Le Dr Najma Ahmed était l'un de ces médecins, chargé de la tâche colossale de sauver des vies, une expérience qui aura certainement un impact durable sur toutes les personnes concernées.

Cet événement, bien que tragique et affreux, a été un point tournant dans les activités de défense personnelle du Dr Ahmed. N'oubliez pas que l'auteur de l'attentat, Faisal Hussain, était un criminel sans permis en possession d'armes à feu illégales, dont on a retrouvé la trace chez un frère ayant des liens avec des gangs et un lien présumé avec le terrorisme. Cette violence n'est pas le fait d'un propriétaire canadien d'armes à feu titulaire d'un permis, d'un tireur sportif ou d'un chasseur. Cependant, à la suite de cette expérience traumatisante, le Dr Ahmed s'est lancé dans une croisade pour inciter le gouvernement fédéral à déposer un projet de loi visant à interdire et à confisquer les armes à feu acquises légalement par les tireurs sportifs, ceux-là mêmes qui ne sont pas responsables du traumatisme qu'elle et d'autres Torontois ont subi cette nuit-là.

 

Elle a formé un groupe de pression, créé un site Web et est entrée sous les feux de la rampe avec une série d'entrevues avec les médias, une prise de parole devant un comité sénatorial chargé d'étudier le projet de loi C-71 (un projet de loi sans aucun rapport avec la fusillade de Danforth) et une " journée d'action " à la recherche de soutien dans tout le pays le 3 avril.

Un autre médecin a contacté le CCFR lorsque cette tirade a commencé et a suggéré que nous déposions des plaintes en masse auprès de l'organe directeur des médecins. Des médecins de tout le pays ont commencé à nous contacter, consternés par les demandes législatives radicales de ce groupe de médecins lobbyistes et nous demandant de l'aide. Ces médecins lobbyistes ne parlent pas au nom de la profession médicale canadienne. Ils ont engagé un lobbyiste et une société de relations publiques pour les aider à poursuivre les propriétaires légaux d'armes à feu sous prétexte que les armes à feu constituent un risque pour la santé publique.

Cet effort coordonné et bien financé, quelle que soit la taille de leur groupe de soutien, détourne l'attention et les ressources d'un travail crédible sur la criminalité.

La violence continuera tant que l'accent sera mis sur les tireurs sportifs et les chasseurs de canards et non sur les criminels et les malades mentaux violents.

Le Globe & Mail a repris l'histoire et, de manière spectaculaire, le Dr Ahmed continue de jouer le rôle de victime innocente, tout en utilisant ses références pour demander l'interdiction de nos équipements sportifs. Les propriétaires d'armes à feu de tout le pays, ainsi que les médecins, sont évidemment choqués et bouleversés.

Elle aurait pu être une héroïne... en fait, elle l'était. Jusqu'au moment où elle a utilisé son expérience traumatisante pour cibler les personnes qui n'ont rien fait pour justifier une telle attaque.

 

 

Le CCFR continue d'encourager les législateurs à élaborer une législation réfléchie et efficace pour combattre les crimes violents et les activités des gangs dont notre pays est victime. Si vous soutenez cet effort, pensez à vous joindre à la lutte ou à faire un don.

Défendez vos droits

Faites une différence en nous soutenant dans notre lutte pour nos droits de propriété.
flèche vers le bas