En tant que Canadiens, les propriétaires d'armes à feu de tout le pays sont indignés par la violence continue qui sévit dans les rues de centres urbains comme Toronto. Le ministre de la Sécurité publique a officiellement annoncé la promesse de financement née de la plateforme électorale de 2015, qui vise à fournir des ressources indispensables aux organismes d'application de la loi et aux groupes communautaires à travers le pays. Près de 3 ans plus tard, pas un seul centime de ce financement désespérément nécessaire n'a fait son chemin dans les budgets des agences de services de police qui ont très publiquement dit en avoir besoin.
Pendant ce temps, le ministère de la Sécurité publique va de l'avant avec le projet de loi C-71, qui vise uniquement les propriétaires légaux d'armes à feu. Les millions de dollars de ressources consacrés à cette loi et à ses éventuels programmes pourraient servir à lutter contre la criminalité au lieu d'être gaspillés pour des chasseurs de canards et des tireurs sportifs déjà réglementés et contrôlés. Cela ne fait qu'alimenter le débat dans ce pays au lieu de travailler sur des mesures préventives qui pourraient sauver des vies. Le ministre continue d'annoncer à plusieurs reprises le financement promis, alors que les organismes d'application de la loi lancent publiquement des appels au soutien et aux ressources. Cette promesse de financement va-t-elle seulement se concrétiser avant les prochaines élections fédérales ? On a l'impression que le gouvernement libéral se contente de faire adopter à toute vapeur sa nouvelle loi sur les armes à feu pour donner l'impression qu'il a " fait quelque chose ".
Nous ne pouvons nous empêcher de nous demander si des services de police comme celui de Toronto ne seraient pas mieux équipés pour faire face à la violence croissante avec un peu d'aide du gouvernement fédéral... Vous n'êtes pas seulement responsable de ce que vous faites, mais aussi de ce que vous ne faites pas. Le ministre actuel n'a pas donné suite à ses promesses de financement alors que la violence se poursuit ... le coût pourrait très bien se traduire en vies humaines.