C-71, où nous en sommes aujourd'hui

3 décembre 2018

C-71, où nous en sommes aujourd'hui

Alors que le projet de loi C-71 est sur le point d'obtenir la sanction royale, il semble qu'il y ait un réel manque de compréhension des questions qui concernent réellement la sécurité publique. Le projet de loi est en deuxième lecture au Sénat et le CCFR a passé un temps considérable à parler aux sénateurs de cette législation, des impacts qu'elle aura sur la criminalité (aucun) et de ce qu'elle signifie réellement pour les propriétaires d'armes à feu.


Le PDG et directeur général du CCFR, Rod Giltaca, m'a rejoint à Ottawa à plusieurs reprises cette année pour une " semaine de lobbying ". Le premier de ces projets de lobbying d'une semaine a eu lieu la semaine où le projet de loi a été déposé à la Chambre des communes. Nous avons tenu deux conférences de presse parlementaires dans le bloc central, nous avons témoigné en tant que témoins experts devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale, nous avons réalisé plus de 50 entrevues avec les médias, y compris une syndication de la CBC, nous avons produit et/ou promu de nombreuses pétitions électroniques, des vidéos politiques et des mèmes pour les médias sociaux, nous avons organisé, financé et participé à des tables rondes et des assemblées publiques dans tout le pays, nous avons rencontré des politiciens de tous les niveaux et de tous les partis.


Il est intéressant de noter que les votes sur le projet de loi C-71 à la Chambre des communes ont été expédiés, ce qui signifie que chaque député libéral a voté en faveur du projet de loi, sans tenir compte des souhaits de ses électeurs ou de ses sentiments personnels à l'égard du projet de loi. Le Parti libéral sait trois choses : les propriétaires d'armes à feu ne posent pas un risque disproportionné pour la sécurité publique, le Canada a un problème croissant de violence des gangs et le fait d'effrayer le public en lui faisant croire qu'ils ont " fait quelque chose " leur permettra d'obtenir des votes au moment des élections. Malheureusement, les coûts associés à ce type d'élaboration de lois fondées sur la vertu se traduisent par de nouvelles réglementations pour les propriétaires d'armes à feu, qui font souvent d'eux des " criminels de papier ", et par la poursuite et l'escalade de la violence dans les rues de nos villes et villages à travers le pays.

C'est la difficulté avec un gouvernement majoritaire, il est pratiquement libre de créer une législation de la manière qu'il veut, sans ramifications immédiates. Notre seul moyen d'opposition efficace est de voter - et d'encourager nos amis et notre famille à voter.

Nombreux sont ceux qui, au Sénat, sont déchirés par le projet de loi C-71. Rod et moi avons rencontré il y a quelques semaines le sénateur qui parraine le projet de loi au Sénat, André Pratte. André soutient fermement ce projet de loi, ajoutant que ce n'est pas la seule mesure pour combattre la violence des gangs. J'ai trouvé cette position un peu étrange, car il n'y a littéralement rien dans ce projet de loi, ni dans aucune autre proposition de loi visant à combattre la violence des gangs. Nous nous sommes assis avec le sénateur Don Plett immédiatement après la réunion avec M. Pratte et nous avons été surpris de constater à quel point les positions de ces deux sénateurs sont éloignées, M. Plett réitérant la nécessité d'un travail crédible sur la criminalité et la violence des gangs. Le problème, c'est que le Sénat n'élimine que très rarement les projets de loi du gouvernement, mais qu'il est disposé à les renvoyer à la Chambre pour qu'elle les modifie, ce qui risque fort de se produire. Quoi qu'il en soit, les sénateurs de tous bords s'accordent à dire que ce projet de loi doit faire l'objet d'une étude approfondie avec de nombreux témoins en commission, ce qui entraînera un recul par rapport à la façon dont la Chambre l'a fait passer en force.

Les propriétaires d'armes à feu de tout le pays sont encouragés, non, ils DOIVENT agir immédiatement pour contribuer à la lutte pour la préservation de notre sport et de nos biens acquis légalement, tout en exigeant que ce gouvernement cesse son attaque contre les propriétaires légaux d'armes à feu et se concentre sur des mesures efficaces de contrôle de la criminalité. Écrivez au Sénat, choisissez chaque jour un ou deux sénateurs à appeler pour leur faire part de vos préoccupations concernant cette législation.


Le PLC a connu un parcours difficile, avec trois années d'échecs lamentables sur tous les dossiers, un embarras international et de multiples violations de l'éthique de la part de certains de ses hauts responsables. Pourtant, les électeurs canadiens s'attachent au charme et au charisme de l'élite avec une admiration presque éblouie. Notre seul espoir est de nous impliquer. Suivez la législation, signer les pétitions, rejoindre le CCFR et interagir avec vos élus ... avant qu'il ne soit trop tard.

Je m'attends à ce que le projet de loi C-71 fasse l'objet d'une troisième lecture aux alentours du congé de Noël, lorsque le Sénat et la Chambre des communes s'absenteront pour une longue pause, - ou peut-être à leur retour, et qu'il reçoive la sanction royale d'ici février environ, avec, espérons-le, quelques améliorations sous forme d'amendements. C'est à peu près le mieux que nous puissions espérer jusqu'à ce que ce projet de loi soit abrogé par un nouveau gouvernement. Vous pouvez être assurés que le CCFR sera implacable dans sa poursuite d'une législation équitable pour les propriétaires d'armes à feu cependant, et nous ne rendrons pas cette parodie facile pour eux.

~Tracey Wilson

Tracey est la lobbyiste interne enregistrée à plein temps pour le CCFR et la vice-présidente des relations publiques.

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