Cher Toronto Star, remettons les pendules à l'heure.

18 novembre 2019

Cher Toronto Star, remettons les pendules à l'heure.

Cher comité de rédaction du Toronto Star, mettons les choses au clair concernant votre récent éditorial.

Après avoir lu un autre "éditorial" de votre journal, j'ai pensé que je devais vous répondre, plutôt que de simplement être contrarié par la désinformation continue que vous partagez avec vos lecteurs.

Vous commencez par une déclaration selon laquelle le conseil de santé de Toronto se joint à " un chœur de gouvernements municipaux, de professionnels de la santé et de groupes de défense " qui demandent une interdiction nationale des armes de poing.

Soyons clairs : ce que vous avez réellement, c'est un petit groupe de conseillers municipaux pratiquant le théâtre politique, un groupe encore plus petit de médecins activistes, qui ne parlent pas au nom de leur profession dans son ensemble, et des groupes de pression anti-armes. Les véritables groupes de défense des intérêts de la communauté qui sont présents, comme le Zero Gun Violence Movement et les Communities for Zero Violence, ne soutiennent pas les appels à l'interdiction des armes à feu.

Je pense qu'il est important que les Canadiens comprennent que cela va totalement à l'encontre de la volonté des groupes de sensibilisation communautaires, des forces de l'ordre et de tout autre expert crédible dans ce dossier.

Vous citez ensuite le nombre de décès et de fusillades à Toronto, mais n'avez pas l'honnêteté ou l'intégrité d'admettre que ces crimes odieux sont perpétrés par des criminels munis d'armes à feu acquises illégalement.

Vous affirmez que Harper a en quelque sorte facilité le "stockage des armes", ce qui est à la fois faux et non pertinent puisque ce ne sont pas les armes légales qui causent le problème. Vous dites "la police dit que beaucoup de ces armes se retrouvent entre les mains de criminels" ... "beaucoup ? C'est votre déclaration basée sur des données ? Très peu, c'est ce qu'il faut lire. Tous les organismes d'application de la loi du pays ont clairement indiqué que la grande majorité des "armes du crime" utilisées au Canada traversent la frontière invisible et non protégée de 8 000 km que nous partageons avec nos amis du Sud. Mais les faits n'ont pas d'importance ici, n'est-ce pas ? Et depuis quand blâme-t-on les victimes de crimes ? La dernière chose qu'un propriétaire légal d'armes à feu souhaite, c'est que ses armes se retrouvent dans de mauvaises mains. Peut-être devrions-nous aussi nous concentrer sur le type de peines prononcées pour les cambriolages dans l'intention de voler des armes à feu. Non, votre solution à l'incapacité d'empêcher nos armes d'être volées, est simplement de les voler d'abord. Quel est le plan ? Aller frapper à la porte des bons propriétaires légaux d'armes qui travaillent dur et rassembler leurs biens ? Des biens qu'ils possèdent depuis des décennies sans problème ?

Vous vous inquiétez des interdictions municipales parce qu'il n'y a pas de frontières autour des villes, mais vous ignorez complètement ce même fait au niveau international.

Vous présentez le maire Tory comme une source fiable, alors que nous nous souvenons tous de l'élection municipale de 2008, au cours de laquelle il a critiqué Chow pour ces mêmes signaux de vertu. Il sait que l'interdiction des armes à feu n'affecte pas l'élément criminel, et je vous soupçonne de le savoir aussi. Il change d'avis au gré des vents politiques, il est lui-même passé maître dans l'art du théâtre politique.

Vous terminez cette diatribe sans faits par la sempiternelle déclaration "pensez aux enfants" de nulle autre que Wendy Cukier, une femme qui a fait carrière en étant une brute et en volant les armes des propriétaires légaux. Combien de vies auraient pu être sauvées si elle n'avait pas constamment détourné l'attention et les ressources des criminels pour les diriger vers les propriétaires d'armes légaux et respectueux de la loi ? Comment ose-t-elle, ou vous d'ailleurs, insinuer que les propriétaires d'armes à feu sont en quelque sorte responsables des tragédies auxquelles nous assistons, où des gens ont perdu des enfants. Un comportement malade et méprisable, même pour des gens comme Cukier. Les propriétaires d'armes sont aussi des parents et des grands-parents, et nous voulons un Canada plus sûr.

Vous devriez avoir honte de vous. Il n'est pas étonnant que les Canadiens d'un océan à l'autre aient perdu confiance dans leurs sources médiatiques. Posez vos stylos, le vrai journalisme est mort - vous n'êtes que des marionnettes sur la scène du théâtre politique anti-armes.

Tracey Wilson
VP, Relations publiques
Coalition canadienne pour le droit des armes à feu
Ottawa, ON

Tracey est un membre fondateur de l'équipe de direction du CCFR, une chasseuse et tireuse sportive passionnée qui aime emmener ses deux filles et son petit-fils au champ de tir. Elle est un lobbyiste interne enregistré, défend les propriétaires d'armes à feu et fait pression pour un travail crédible sur la criminalité. 

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