La science est là - Plus d'armes à feu n'équivaut pas à plus de crimes

19 octobre 2020

La science est là - Plus d'armes à feu n'équivaut pas à plus de crimes

En examinant une étude de 2015, il apparaît que ce que nous croyions tous être vrai, l'est effectivement. La prévalence ou le taux de possession d'armes à feu légales n'a aucune corrélation avec le taux de crimes, et plus particulièrement d'homicides, comme l'a découvert le professeur Gary Kleck PhD - un défenseur improbable des propriétaires d'armes à feu.

M. Kleck a passé toute sa carrière à l'université de criminologie de l'État de Floride, d'abord comme instructeur, puis comme professeur. Il est l'auteur de nombreux livres et articles sur le contrôle des armes à feu et est un membre actif et contributif du parti démocrate américain. On pourrait penser qu'il est un grand partisan de l'interdiction des armes à feu, mais en tant que scientifique et universitaire, il doit être guidé par les preuves - et les preuves sont claires.

En savoir plus sur le Dr. Gary Kleck 

Lire l'étude de 2015 :

L'impact du taux de possession d'armes à feu sur le taux de criminalité : Un examen méthodologique des preuves

L'objectif de cet article était d'examiner 41 autres études qui ont testé la théorie selon laquelle un taux de possession d'armes à feu plus élevé entraîne un taux de criminalité plus élevé.

Il a conclu que si les recherches techniquement faibles soutiennent souvent l'hypothèse selon laquelle plus d'armes à feu = plus de morts, les recherches solides ne le font pas. En fait, il a conclu le contraire.

"La prémisse centrale derrière le contrôle des armes à feu en tant que politique de réduction de la criminalité ou de la violence est que la disponibilité des armes affecte les taux de criminalité ou de violence.
ou la violence est que la disponibilité des armes à feu affecte les taux de criminalité ou de violence. En particulier, de nombreux chercheurs affirment que les niveaux d'armes à feu affectent les taux d'homicides, principalement parce que l'utilisation d'une arme à feu lors d'attaques augmente la probabilité qu'elles aboutissent à la mort de la victime. "

Il poursuit en passant en revue toutes les études sur ce sujet et conclut ;

"Pourquoi la prévalence des armes à feu n'a-t-elle pas un effet positif significatif sur
l'homicide ? L'explication la plus probable est que (a) la plupart des armes à feu sont détenues par des non-criminels dont la seule implication dans la criminalité est en tant que victimes, et (b) l'utilisation défensive des armes à feu par les victimes de crimes est à la fois courante et efficace pour empêcher le délinquant de blesser la victime.

Ces effets de réduction de la violence des armes à feu entre les mains des victimes peuvent à peu près annuler les effets d'augmentation de la violence des armes à feu entre les mains des délinquants, ce qui se traduit par un effet net proche de zéro sur les taux d'homicide".

La science est claire et accablante ... les armes légales dans les mains de propriétaires légaux ont un effet positif sur le taux d'homicide.

 

 

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