Why the Truth Matters - A quoi ressemble une interdiction des armes de poing ?

11 octobre 2018

Why the Truth Matters - A quoi ressemble une interdiction des armes de poing ?

À la fin du mois d'août de cette année, le premier ministre Justin Trudeau a publié une lettre de mandat pour Bill Blair.

Pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas Blair, il s'agit de l'ancien flic de Toronto devenu député qui a récemment été nommé à un tout nouveau ministère et s'est vu attribuer le titre de "ministre de la Sécurité frontalière et de la Prévention du crime organisé". Les conservateurs ont fait leurs choux gras de ce poste nouvellement créé, l'appelant souvent le "ministre de rien" puisqu'aucun ministère ou organisme gouvernemental ne lui répond. La GRC relève toujours de M. Goodale et le ministre de l'Immigration est toujours responsable de l'ASFC en ce qui concerne les réfugiés et l'immigration.

Alors quel est le plan pour le nouveau ministre brillant ... c'est pire que vous ne le pensiez.

Son travail consiste principalement à aider l'oncle Ralph à s'assurer que le projet de loi C-71 soit adopté ET à " diriger l'examen d'une interdiction nationale des armes de poing et des armes d'assaut, tout en n'empêchant pas leur utilisation légale par les Canadiens " - voilà un oxy-moron si j'en ai jamais entendu un.

À quoi ressemble cet examen ? Eh bien, peu après que ses ordres soient descendus d'en haut, Blair s'est présenté en commission et a promis de mener une "consultation publique" complète et équilibrée avant la fin de l'année civile.

Jusqu'à présent, nous n'avons trouvé qu'un seul événement qui pourrait être vaguement décrit comme une consultation publique, une assemblée publique de la région de Toronto, tenue à 3 pâtés de maisons du Danforth, où les "experts" du panel ont montré un manque total de connaissance des règlements existants, ont cité de fausses statistiques, ont fait des déclarations douteuses et ont refusé de participer à toute conversation avec les participants. En fait, toutes les questions ou requêtes destinées à Blair ou à son groupe d'experts triés sur le volet devaient être soumises par formulaire avant le début de la réunion pour être examinées. Avec plus de 60 propriétaires d'armes à feu qui ont plus ou moins "débarqué" à la fête, aucune de nos questions n'a été lue à haute voix.

  

Il est clair qu'une conversation honnête et fondée sur des données concernant la possession d'armes de poing n'aura pas lieu avec ce gouvernement.

Avançons rapidement après l'apocalypse des armes à feu...

A quoi cela ressemblerait-il pour le citoyen moyen ? Que signifie une interdiction ? Les armes de poing seraient-elles interdites à l'avenir et les propriétaires actuels bénéficieraient-ils d'une clause de droits acquis leur permettant de les conserver jusqu'à leur mort, ou parlons-nous des forces de l'ordre qui viendraient au domicile des propriétaires d'armes de poing enregistrées et défonceraient les portes pour s'emparer de leurs biens, par la force ?

C'est une pente très glissante mes amis.

Et puis quoi ?

Que diront le maire délirant de Toronto ou les conseillers municipaux terriblement incultes, ou encore le chef de la police qui fait la queue quand la violence dans les rues continuera et que les gangs et la police seront les seuls à avoir leurs armes. Qui blâmeront-ils lorsque toutes nos armes auront disparu et que les corps s'accumuleront encore ? Aucune corrélation crédible n'a été établie entre les propriétaires légaux d'armes à feu et la violence dans les rues, et pourtant les politiciens qui tiennent des bébés et serrent des mains sont heureux de se mettre au garde-à-vous devant les caméras des médias et de taper du poing sur les podiums tout en prétendant qu'ils " renforcent les lois canadiennes sur les armes à feu " ou qu'il s'agit de " mesures de bon sens ". Pendant ce temps, pas un seul d'entre eux n'a dit un mot de vérité à travers leurs sourires nacrés et brillants, en fait ils sont heureux de perpétuer une erreur prouvée - un mensonge flagrant.

Il y a un AIPRP qui prouve qu'ils ont menti.

Alors, pourquoi la vérité est-elle importante ?

En effet, dans quel genre de pays vivrons-nous lorsque d'innocents amateurs d'armes à feu qui n'ont rien fait de mal, qui ont obéi et se sont conformés à chaque détail de chaque réglementation, aussi ridicule et contraignante soit-elle, verront leurs portes enfoncées ou recevront un ordre de destruction de biens pour des crimes dont ils n'ont rien à voir.

Et les criminels ?

On les laisse tranquilles dans les rues de Toronto, de Surrey et de "tous les quartiers" du Canada parce que tenter de les combattre est un travail difficile, très difficile. Il faut de l'argent, beaucoup d'argent, des experts, une formation en matière de criminalité et de technologie. Il faut une approche " pangouvernementale ", avec la collaboration des citoyens, des programmes, des centres de sensibilisation, des services aux jeunes et la participation de la communauté. Il faut une approche non partisane, où tout le monde est sur le pont, où tout le monde est à bord, où l'attaque est totale.

Il nous faut reprendre nos rues, nos quartiers, notre pays aux mains des criminels... et cela ne peut se faire en un seul cycle électoral. Donc, à la place, le fruit le plus bas semble mûr pour être cueilli. Et c'est vous et moi.

Appelez votre député, appelez Ralph Goodale, appelez Bill Blair.

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