André Picard : la méfiance des médias, une perception bien méritée

20 février 2019

André Picard : la méfiance des médias, une perception bien méritée

L'état du discours sur les armes à feu au Canada n'a jamais été sain, mais pourquoi ? Toute personne disposant d'un ordinateur portable et d'une connexion Internet est un expert instantané, et les médias grand public canadiens ont généralement été partisans d'un débat sans faits. Les oiseaux rentrent au bercail. Dans un coin humide, couvert de plumes, se trouve André Picard.

L' article de Picard dans le Globe & Mail du 19 février 2019 est un exemple notable de la raison pour laquelle les Canadiens ont un respect flétri pour les journalistes et les médias grand public.

Comme le veut la coutume, Picard commence par l'insulte obligatoire selon laquelle le CCFR est un groupe de "National Rifle Association-wannabees". Picard sait-il quelque chose sur le CCFR ? Bien sûr que non, mais cela ne l'empêche pas de déployer son mégaphone subventionné par le gouvernement pour dénigrer toute personne avec laquelle il n'est pas d'accord.

Si vous pensiez qu'une seule insulte était suffisante pour les mésaventures intellectuelles de Picard, vous vous trompez. Il s'assure de cocher toutes les cases standard avant de tenter de faire valoir son point de vue en laissant entendre, vous l'aurez deviné, que les CCFR sont racistes et misogynes. Ne vous embêtez pas à demander des preuves de cette affirmation. C'est la routine et nous y sommes habitués. Je me demande s'il ne comprend pas pourquoi l'état du discours dans notre pays est en déclin.

André continue de démontrer tout ce que le CCFR a identifié comme un problème depuis notre création : un "journaliste" complètement opposé à l'écriture d'un article offrant une valeur informative, ne prenant pas un instant pour vérifier quoi que ce soit et ne représentant que sa propre version d'une histoire.

Picard aurait pu décrocher le téléphone à tout moment pour voir de quoi il retournait, mais ce n'était pas son intérêt. Il s'agissait de la perpétuation d'un vieux schéma, un non-expert prenant la défense de non-experts en utilisant des attaques ad hominem, l'élitisme, l'incrédulité, les demi-vérités et même les mensonges.

Le CCFR n'a demandé qu'une seule chose depuis le premier jour : un débat calme, mature et honnête sur la possession d'armes à feu au Canada. Si le coup de gueule de Picard [subventionné par le gouvernement] a démontré quelque chose, c'est que la méfiance des Canadiens envers des gens comme André est une perception bien méritée.

Rod Giltaca
PDG et directeur exécutif
Coalition canadienne pour le droit des armes à feu

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